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Paris, 2 septembre 2021 - Tandis que les effets de la pandémie de COVID-19 commencent à s’estomper, le mid-market français des fusions-acquisitions montre des signes de reprise encourageants.
Cette édition du Rapport Fusac France a été menée auprès de 318 cabinets de conseil opérant dans le mid-market français durant le premier semestre 2021. Le sondage porte sur des opérations impliquant des entreprises françaises évoluant au sein du mid-market et ayant un chiffre d’affaires compris en 1 et 50 millions d’euros.
Les Services aux entreprises (16 %) et les Services informatiques & Développements de logiciels (19 %) sont les secteurs ayant connu le plus grand nombre d’opérations. En revanche, les secteurs Hôtellerie & Tourisme, Distribution et Automobile, Transport & Logistique ne suscitent que peu d’intérêt en matière de fusions-acquisitions sur le marché des PME françaises.
Enfin, la part du secteur Construction & Technologie d’installation sur l’ensemble des transactions a été divisée par deux entre le second semestre 2020 (14 %) et le premier semestre 2021 (7 %). Ces données sont de nature à confirmer la « reprise en K » évoquée dans le Rapport Fusac France S2-2020.
La taille moyenne des opérations a fortement progressé en 2021. En effet, 55 % des transactions ont un prix supérieur à 2,5 millions d’euros et 39 % des opérations ont été conclues pour un montant supérieur à 30 millions d’euros.
En parallèle, certains secteurs assoient leur dominance sur le marché des fusions-acquisitions ce qui se traduit par des multiples d’EBITDA nettement plus élevés que pour les secteurs les moins plébiscités.
Le multiple d’EBITDA moyen constaté, tous secteurs confondus, est de 5,45 au premier semestre 2021.Les multiples d’EBITDA des secteur de la santé (7,7), de la l’informatique (7,5) et du commerce en ligne (6,05) sont en progression ce semestre, tandis que l'hôtellerie (4,5) à connu une nouvelle baisse.
L’un des enseignements de ce rapport est l’importance différence de valorisation entre les entreprises ayant un EBITDA fort et celles ayant un EBITDA faible. Les résultats du Rapport Fusac France S1-2021 démontrent que les multiples de valorisation varient du simple au double en fonction du montant de l’EBITDA de l’entreprise concernée. En effet, les multiples d’EBITDA vont de 4,75 à 7,10 pour les entreprises ayant un montant d’EBITDA plus élevé, ce qui représente une différence de 49 %.
Pour la première fois, Dealsuite a interrogé ses partenaires sur l’influence des considérations ESG (Environnementale, Sociale et de Gouvernance) au sein des opérations de fusions-acquisitions. Les résultats sont sans appel : 9 cabinets de conseil sur 10 considèrent que les valorisations des PME françaises seront influencées par les considérations ESG. La majorité des conseillers prennent en compte les considérations ESG dans leur décision d’investissement (78 %). Néanmoins les performances ESG ne sont un critère déterminant que dans 13 % des opérations.
« Au cours des dernières années, les performances ESG d’une entreprise sont devenues à la fois un élément de différenciation et un axe de création de valeur » explique Floyd Plettenberg, PDG de Dealsuite. « Et, lors d’une opération de fusions-acquisitions, les performances ESG sont cartographiées puis analysées en détail. Cette analyse permet, d’une part de sélectionner les cibles dont l’image de marque et le positionnement sont créateurs de valeur, et d’autre part de se prémunir contre les risques financiers et réputationnels liés à une mauvaise stratégie environnementale.»
Selon Floyd Plettenberg, PDG de Dealsuite, de nombreuses personnes recherchent de plus en plus la durabilité lorsqu'ils achètent auprès d'entreprises. « Le consommateur achète de plus en plus auprès d'entreprises qui accordent une grande importance à la durabilité. Sur le marché des fusions et acquisitions, l'intérêt pour les entreprises durables s'accroi. L'adoption de facteurs ESG dans les décisions d'investissement deviendra donc la norme dans les années à venir.
Une large majorité des cabinets de conseil se montre optimiste quant aux perspectives du marché français des fusions-acquisitions. Tout d’abord, 83 % des conseillers portent un regard positif sur le premier semestre 2021. Ensuite, seuls 8 % d’entre eux ont des attentes plutôt pessimistes pour le second semestre 2021, et 92 % portent un regard optimiste sur l’évolution du marché français des fusions-acquisitions.